La Plage

Le géant se gratta la tête un moment. Il fixa les magnifiques yeux verts, il n y avait pas de mensonges là dedans.Il sourit un instant, et passa son bras sous son nez, éssuyant le sang de sa barbe qui passa sur son avant bras...
Il se baissa lentement et invita Gwen sur ses épaules.
Et bien en avant la p'tite famille ! Nous allons au vieux phare ! Dit il d'une voix tonitruante en levant son épée. Et il se mis en marche d'un pas tranquille.
Alors comme ça méssire vous allez devenir le papa de Gwen ?

La petite était ravie. Elle ne se souçiait pas du sang ou de l'aspect général de Lordkiche, elle lui gratouilla même la tignasse de ses petits doigts.

"Maman regarde ! Je suis la plus grande !"

Très fière, elle se mit à rigoler et continua lorsque le géant commença à avancer. Malgré tout, elle gardait une oreille attentif à la réponse de Shomper qui restait bien silencieux depuis quelques temps.

Anorindra souria à l'exclamation de sa fille, attendant aussi la réponse de son aimé. Elle n'avait encore jamais été au Phare depuis son arrivée à Calais et suivit donc Lordkiche et Gwen, gardant sa main dans celle de Shomper.

Le géant sembla sourire des yeux lorsque la petite fût sur ses épaules, il sourit même réellement un instant. Il prit son épée par la garde la laissant parfois trainer dans le sable, même si celà n'était pas très bon pour la lame, celà produisait un joli son et rendait l'arme moins éffrayante pour la petite, et puis il préférait; pour l'instant ; abimer son épée plutôt que de blésse cette petite fille.
Mais voyant que toute la petite famille ne s'ébranlait pas derrière lui et que le sieur n'avait pas répondu à la question, il se retourna pour voir s'il n'y avait pas un soucis dérrière...

Qu'ça va les 'moureux ? J'sais qu'ja d'ranger vot'calin, mais z'en frez d'aut...j'vous permet si ça donne t'jours des g'mins comme Gwen !

Anorindra sourit à Lordkiche.

"Oui ça va, mais Shomper doit repartir, il doit s'occuper de ses champs."

A ces mots, Shomper salua comme il se doit l'homme face à lui, adressant un sourire à Gwen qui lui fit coucou de la main très fièrement. Puis il se tourna vers Anorindra pour l'embrasser tendrement avant de partir.

Gwen regarda son futur papa s'éloigner et murmura à Lordkiche, lui gratouillant toujours les cheveux.

"C'est bien d'en haut, les gens sont tout petits !"

Anorindra se mit à hauteur du géant et de sa fille, souriante.

"Je vous suis tous les deux !"

Crysline se sentait décontenancée ces derniers temps,elle ne savait pas trop pourquoi...Sans doute avec tout ce qu'il s'était passé.....Jey et puis Palla à l'infirmerie...Dieu merci ils s'en étaient tiré tout les deux...Et encore plein d'autres choses mais elle ne savait pas trop quoi....

Alors elle se promena au gré du vent sur cette belle plage que possédait Calais..En regardant tout ces enfants jouer vivement...Les pêcheurs au loin qui faisaient notre fiéreté...

Quel dommage que son amour ne soit pas à ses cotés pour voir ce beau paysage....Elle finit par s'asseoir sur un rocher et se mit à penser....

Crysline était revenue cette fois avec les idées claires et le petit Sarek qu'elle déposa à l'ombre sur une couverture dans le sable...Elle avait prit soin de se mettre à l'entrée au cas ou quelqu'un aurait besoin d'elle...

Elle s'installa auprès du petit ouvrit un livre et se mit à lire....

Missagri s'était levé très tôt ce matin là. Après avoir lu son courrier Au petit Calais, elle décida de profiter du lever du soleil pour aller faire un tour.

D'abord elle passa sur le port, voir débarquer les bateaux, puis elle se retrouva sur la plage. Au loin, assise sur un rocher, elle vit Crys visiblement prise par ses pensées. Pour ne pas la déranger, elle s'assit où elle était et contempla l'horizon à son tour.

Au bout d'une heure, et après avoir longuement repensé à sa rencontrre de la veille avec un homme qui sut faire battre son coeur, elle se rappela lui avoir promis de le revoir ce matin en taverne.

Elle se leva, frotta ses habits et se dirigea vers la taverne du Petit Calais.

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Il était déjà tard, minuit passés. Missa sortait de la taverne Au petit calais. Sachant qu'elle ne pourrait pas dormir de suite, elle décida de passer par la plage en rentrant chez elle au port.

Après avoir cherché toute la journée à revoir cet homme qui la bouleversait tant depuis leur conversation de la veille, elle avait cru avoir rêvé. Leur jeu de cache cache dû au hazard n'avait fait qu'attiser son envie de le revoir.

Mais non. Ce soir il était bien là, toujours aussi charmant.
Comment un homme qu'elle ne connaissait que depuis quelques heures pouvait-il faire battre à ce point son coeur, la faire chavirer d'un regard ?

Cet émoi, ce trouble, ce besoin de le revoir, ...

Aurait-il su réveiller en elle des sentiments enfouis au plus profond de son âme ? Serait-elle en train de tomber amoureuse ?
Une chose était sûre, depuis leur rencontre, elle ne pensait plus qu'à lui.
"Tant de points communs, une telle osmose dans nos pensées" pensait-elle, on ne le trouve qu'une fois.

Aussi elle fut ravie de le revoir. Il la cherchait lui aussi. Son coeur se mit à battre plus fort surtout quand il lui chuchota qu'il voulait clamer son amour à l'assemblée. ce qu'il fit d'une façon si sincère qu'elle en fut émue.

Et lui répondit que ses sentiments étaient partgés. Et c'est là qu'ils échangirent leur premier tendre et savoureux baiser. Que du bonheur.

Et même s'il partit tôt ce soir, Missa se sentait légère et enthousisate pour l'avenir.

A force de penser à cette soirée, elle arriva devant sa porte et entra se mettre au lit pour pouvoir rêver à son amour.

Missa venait d'accepter d'accompagner emerick à la pèche. Il s partirent du côté de la plage.

Elle trouva fort bizarre qu'il n'ai pas de canne à pèche mais pensait qu'il l'avait laissée sur un bateau.

c'est au bord de l'eau qu'il s'arréta soudain et lui dit :

« Missa, il faut que je te parle d’une idée qui a germée dans mon esprit il y a peu ». La belle l’écoutait sans dire un mot. « Depuis qu’on s’est rencontrés, il me semble qu’on s’apprécie de plus en plus. Ne penses tu pas que nous devrions régulariser notre situation ? Vis-à-vis des mauvaises langues et des jaloux, au moins … »

Missa le regarda bizarrement.

« Oh mon amour ! Je suis un crétin. En fait ce que j’essaie maladroitement de te dire, c’est que je t’aime. Je t’aime plus que tout au monde et mon vœux le plus cher est de t’épouser. Je me moque des autres car pour moi, toi seule compte. Je sais, je vais vite, mais je t’aime tellement… Mon amour, acceptes tu de devenir mon épouse ? »

Elle se dit que cette déclaration elle l'attendait d'un moment à l'autre et que l'émotion devait vraiment étreindre son amour car sa prose n'etait pas aussi belle qu'à l'ordinaire, maladroite même, pressante, mais si vrai. Elle prit une profonde inspiration, se retourna un moment pour s'assurer qu'elle n'avait pas rêvé. Puis elle se retourna vers Emerick, lentement, lui prit les mains dans les siennes, le regarda droit dans les yeux, et lui répondit :

" Oui "

Nadjine ne reveilla couchée sur le versant d'une dune...La chaleur que dégagait le levé de soleil la réchauffa. La nuit dernière, elle avait finit de par son errance à atterir ici. Et était tombée endormie, fatiguée des tumultes qui l'habitaient.

Elle laissa ses yeux vagabonder de vague en vague sur la mer, haute à cette instant. La loudeur du ciel ainsi que le fracas des vasgues reflétaient parfaitement son état d'âme....

Nefertisis se réveilla doucement. Elle avait passé une superbe nuit, toute pleine de rêve merveilleux. Elle vit alors Alex à ses côtés, qui regardait l'océan magnifique. Il ne l'avait pas vu se réveiller, elle en profita pour le surprendre. Elle lui sauta brusquement dessus et s'alongea sur lui.

Alors chéri, sa fait longtemps que tu es ici? Je t'aime!

Puis elle l'embrassa doucement.

Alex profita de l'instant et du baiser.

Il laissa la jeune femme s'allonger sur lui puis lui dit:

Suis-je toujours aussi confortable qu'hier?

Alex sourit et embrassa tendrement sa douce et belle Nefer.

Après quoi il se renversa sur le côté et embrassa fougueusement sa compagne.

Elle sourit à Alex.

Oh oui, tu es toujours aussi confortable! Il n'y a aucun doute là-dessus!

Puis elle se laissa embrasser et renverser.

Ils avaient passé la journée tous les deux, sur le sable doux et chaud de la plage de Calais. Une merveilleuse journée en somme. Maintenant le quotidien allait reprendre, juste le temps d'une semaine elle ne pourrait pas le voir comme elle le voudrait.

J'ai passé une excellente journée! Maintenant il faudrait peut-être songer à rentrer ^^ ! Tu viens chez moi, j'ai un canapé en plus du lit! Tu vas pas rester l'auberge tout de même.

Puis elle lui pris les mains, le releva et l'embrassa tendrement.

Alex avait, lui aussi, passé une excellente journée en sa compagnie.

Il fut ravi qu'elle lui proposa de dormir chez elle car, bien que les chambres des tavernes calaisiennes fussent confortables, il préférait largement la compagnie de la jeune femme aussi il lui répondit:

Mais avec grand plaisir Nefer

Puis il l'embrassa et fila visiter plus profondément cette belle ville.