Après une dure journée, j'ai marché au hasard des rues, quant mon regard s'est posé sur un petit chemin. Je m'y suis aventurée, laissant derrière moi la vielle ville, ses tavernes et leur joyeux vacarme. Au bout du chemin, un vieux banc moussu adossé à un mur, semble inviter la promeneuse que je suis à un repos bien mérité. De là j' aperçois un lavoir, désert à cette heure avancée de la journée. Des cerisiers l'entourent les premiers bougeons pointent fièrement le bout de leur nez; pour sur le printemps n'est pas loin.
Lassée par un dur labeur, je n'ai pu résister à cette invitation, et les paupières closes, bercée par les embruns, j'ai laissé mon esprit vagabonder.